Le plus vieux chien
Une étude américaine sur les traces d’usure sur les molaires de 19 mandibules de chiens primitifs l’affirme
Des chercheurs américains ont minutieusement examiné les traces d’usure sur les molaires de 19 mandibules de chiens primitifs et de loups exhumés à Predmostí, en République tchèque. Les analyses révèlent l’existence de deux groupes.
Les molaires des spécimens canidés présentent des sillons plus profonds. Les chiens rongeaient alors plus souvent des aliments durs comme des os. Les dents des loups présentent moins de traces d’usure.
Les chercheurs attribuent ce régime alimentaire différent à la domestication. « Les chiens vivaient avec les hommes et recevaient sans doute les restes de nourriture – les os et carcasses – de rennes, par exemple. Les loups, eux, vivaient plus loin des hommes et mangeaient souvent de la nourriture tendre, comme des cadavres de mammouths et de chevaux », explique la paléontologue Mietje Germonpré (Institut royal des Sciences naturelles de Belgique), qui a collaboré à cette étude américaine publiée dans le Journal of Archaeological Sciences.
Selon elle, l’existence de loups domestiqués en République tchèque il y a 28.500 ans, même avant le pic de froid de la dernière période glaciaire, rend également plus plausible l’hypothèse selon laquelle le « chien de Goyet » est un chien primitif. Ce chien, retrouvé dans les années 1860 dans la grotte de Goyet, âgé de 36.000 ans d’après les caractéristiques crâniennes, serait donc le plus vieux chien du monde.
Des chiens en France il y a 11 5000 à 15 000 ans…
Publiée dans le Journal of Archaeological Science, l’étude réalisée par des spécialistes du Muséum National d’Histoire Naturelle sur des fossiles de chiens trouvés sur des sites paléolithiques français, confirme la multiplicité des lieux et des époques de la domestication de ces animaux.
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