le chien en camping car
Voici ma première vidéo sur le chien en camping car:
Merci 🙂
Voici ma première vidéo sur le chien en camping car:
Merci 🙂
Peu importe la race, certains chiens sont par nature plus distants, moins joueurs, plus
difficiles à motiver que d’autres pour s’activer avec leur maître. Voici comment les
entraîner.
Même si les chiens se distinguent des autres animaux par leur envie de coopérer avec les
humains, le degré de cette « volonté de plaire » peut varier d’une race à l’autre, et même au
sein d’une race. Il y a même des border collies, pourtant réputés pour leur enthousiasme à
faire plaisir à leur maître qui se montrent moins enclins aux jeux !
Il est un peu déconcertant de découvrir que le chien que nous avons imaginé joueur,
compagnon partant pour toute aventure, ne montre qu’un intérêt très limité pour des
balles ou des jouets qui couinent, et qui, surtout, ne semble pas très intéressé par ce que
font ses maîtres. Cependant, il serait dommage de se décourager ! Il est possible d’éveiller
l’intérêt d’un chien, au prix de beaucoup de patience et surtout de persévérance.
Plus le lien entre maître et chien est fort, plus le chien sera coopératif. Certains chiens
demandent plus d’effort pour créer ce lien que d’autres qui ne quittent leur maître des yeux
dès leur arrivée à la maison…
Tous les chiens aiment jouer. Mais tous les chiens n’aiment pas forcément rapporter une
balle ! Il y a d’autres jouets : différentes cordes à tirer, par exemple. On peut également
fabriquer un jouet en accrochant un petit objet ou jouet à une corde qu’on agitera devant le
chien et qu’il essaiera alors à attraper. Parmi les jouets à friandises, il y a des modèles qui
demandent au chien de réfléchir comment accéder au contenu que l’on peut varier selon les
préférences du chien. On peut lui cacher une friandise sous un gobelet et l’encourager de le
chercher. L’essentiel est de jouer régulièrement avec lui, chaque jour, même si c’est
seulement dix minutes.
Les chiens de chasse, surtout, sont souvent plus intéressés par les odeurs et les mouvements
qui trahissent la présence d’autres animaux que par les appels de leur maître. Dans ce cas, il
est utile d’attirer l’attention du chien régulièrement par une petite action surprise: on peut
lui lancer un petit jouet, par exemple. Ou cacher une petite friandise qu’il devra chercher.
Surtout, on peut l’appeler régulièrement par son nom et le féliciter à chaque fois qu’il lève
la tête ; au fil de quelque semaines, il le fera automatiquement à intervalles réguliers.
Certes, le chien aime la routine qui le rassure. Mais une fois qu’il a pris connaissance des
messages de ses congénères sur le parcours habituel, il peut trouver son trajet peu
stimulant. Il est alors être une bonne idée de changer régulièrement de parcours quotidien,
de trouver des endroits où il y a plus d’odeurs intéressantes, des bruits d’autres animaux…
Apprendre à son chien des petits tours faciles est un moyen très efficace pour renforcer le
lien avec lui ! On peut lui apprendre à « faire le mort », par exemple, en lui demandant de se
coucher d’abord, de l’inciter ensuite à se coucher sur le flanc, tête au sol, et de rester
immobile. En le félicitant chaleureusement quand il s’exécute. On peut également lui
apprendre à chercher un petit objet et à le rapporter. Ses « séances de travail » devraient
rester courtes, car la capacité de concentration d’un chien est limitée : trois, quatre minutes
sont suffisantes surtout au début, quitte à reprendre l’exercice plus tard.
Fréquenter d’autres chiens est un besoin inné chez les chiens, et si un chien ne prend pas
plaisir à des jeux avec ses semblables, c’est qu’il a un problème qu’un éducateur pourra
aider à résoudre ! Il y a différentes possibilités de permettre au chien de s’ébattre avec
d’autres chiens : il suffit de demander à un club canin ou une école de chiens !
Ne pas se résigner ! Parfois, un lien fort entre chien et maître se manifestera seulement au
bout de quelques mois de ce genre d’activités communes, mais il se manifestera, c’est
certain !
Cependant, il n’est pas question de devenir l’esclave des humeurs de son chien : même si un
chien au départ indifférent et distant finit par solliciter son maître pour l’inviter aux jeux,
c’est toujours le maître qui décide du moment des jeux et des activités !
Pas question de partir sans emmener le chien ! Voici comment rendre le trajet en voiture et l’arrivée plus facile pour lui.
En maîtres avisés, vous évitez les mauvaises surprises en réservant votre location pour les vacances ou le week-end prolongé seulement après avoir demandé si les chiens y sont admis.
Souvent, dans les hôtels, les chiens sont admis dans les chambres, moyennant un complément de prix ( par ailleurs toujours disproportionné par rapport au « service » fourni qui consiste en … rien !), mais très souvent interdit d’accès au restaurant, y compris le buffet du petit déjeuner : prenez vos précautions !
Le meilleur moment pour partir
Essayez de partir un dimanche à l’aube, pour éviter les embouteillages sous le soleil ; quand le GPS ou la radio annoncent un embouteillage important, prenez la prochaine sortie et contournez-le, car l’intérieur d’une voiture à l’arrêt chauffe très rapidement, une autoroute n’a pas de zones d’ombre, et sortir avec le chien serait trop dangereux.
À prévoir dans les bagages
Le carnet des vaccinations, et surtout un thermos avec de l’eau fraîche et un bol. Pensez à une serviette pour essuyer le chien en cas de pluie ou après l’avoir rafraîchi avec de l’eau. Quelques croquettes pour des trajets longs s’imposent également.
Gardez son espace frais
Quand il fait très chaud, la clim ne suffit pas, surtout à l’arrière d’un break. La protection par les pare-soleil sur les vitres n’est pas non plus efficace dans la durée. Une meilleure solution : Placez quelques accumulateurs de froid glacés sous la couverture du chien. Une serviette humide est également utile. Si le chien halète malgré tout, aspergez son pelage d’eau. Pour les chiens très sensibles à la chaleur, il existe des matelas rafraichissants et des patchs dans le commerce.
Évitez les grandes aires de repos
Dans pratiquement toutes les aires de repos, les chiens ne sont pas admis dans les espaces boutique, café, restaurant. Si les parkings ne sont pas ombragés, vous ne pouvez pas laisser votre chien attendre dans la voiture. Une meilleure solution : sortez de l’autoroute ou de la grande nationale, faites-le plein dans un centre commercial et cherchez une auberge accueillante pour vous et le chien. Dans l’idéal, repérez-en une avant le départ, en tapant « les bonnes tables sur la route de vos vacances » sur Google, et en vous rendant ensuite sur www.linternaute.com
Tenue en laisse obligatoire!
Peu importe le moment et l’endroit de votre pause : ne permettez jamais à votre chien de sortir de la voiture sans laisse. Même des chiens très bien éduqués peuvent s’effrayer ou s’avancer trop loin sur la route. Ils ne connaissent pas l’environnement (et vous non plus !). Le danger que le chien se fasse heurter par une voiture ou qu’il se perde, désorienté, est très réel.
À l’arrivée à destination
Laissez le chien dans la voiture pendant que vous réglez le formalités nécessaires et déchargez la voiture. C’est seulement après, il a le droit de sortir, en laisse, pour lui permettre de faire ses besoins, de se dégourdir les pattes et pour inspecter son territoire temporaire. Permettez-lui ensuite de bien renifler dans tous les coins de votre chambre d’hôtel, maison de vacances ou mobil-home et donnez-lui à manger alors que vous défaites vos valses. Déterminez dès l’arrivée un endroit pour sa gamelle de croquettes, son bol d’eau et son coussin, pour lui permettre d’avoir un coin à lui.
Si vous avez loué une maison
Si les chiens sont admis dans votre location de vacances, demandez les éventuelles règles : parfois, il est interdit de laisser les chiens seuls à la maison. Il y a quelques règles de base : dans une location, le canapé et les lits sont zone interdite pour votre chien. C’est non également quand il commence à faire dans les platebandes et les crottes sont évidemment à ramasser. Prévoyez deux, trois serviettes, une couverture de protection, une brosse pour enlever les poils du chien des meubles.
À l’hôtel
Gardez le chien en laisse pendant vos trajets en dehors de votre chambre. S’il n’est pas admis au restaurant, allez diner à l’extérieur. Au restaurant, réservez une table tranquille, où il peut s’allonger sans gêner. Veillez à ce qu’il ne quémande pas à la table voisine. Si vous laissez le chien seul dans la chambre, pensez à accrocher le carton « ne pas déranger », le personnel de nettoyage vous en sera reconnaissant !
S’il arrive un petit accident…
Informez-vous avant le départ ( c’est bon à savoir également pour la vie de tous les jours !) jusqu’à quel point votre assurance habitation dans sa partie « responsabilité civile » couvre les dégâts causés par votre animal. Notez le numéro de voter assurance et le numéro d’appel. Même un chien parfait peut balayer un vase d’un guéridon : informez-en la direction au plus vite.
Repérez des chemins de promenade
Si vous séjournez dans des villes, repérez sur un plan des endroits avec un peu de « nature » pour pouvoir promener votre chien ; n’oubliez cependant pas que dans la plupart des villes, les squares sont interdits aux chiens, et pensez à une quantité suffisante de sachets pour ramasser !
Une fois toutes ces précautions prises, vous allez profiter d’un séjour reposant pour vous et intéressant pour votre chien : des aventures communes comme la découverte d’un environnement inhabituel renforcent les liens entre le chien et son maître !
Un chien sur trois est aujourd’hui trop gros et le nombre des animaux domestiques obèses explose ces dernières années. Les causes ressemblent à celles qui font grossir leurs maîtres !
Dans la nature sauvage, l’obésité n’existe pas : un animal trop lourd aurait du mal à poursuivre ses proies et à survivre à l’appétit de ses prédateurs ! On pourrait imaginer que la mémoire génétique héritée de leurs ancêtres protège nos chiens d’aujourd’hui du surpoids. Malheureusement ce n’est pas le cas.
Les chercheurs hongrois, spécialisés dans les études du comportement canin, ont essayé d’analyser les caractéristiques qui distinguent les chiens obèses de leurs congénères minces.
Leurs conclusions montrent : les chiens obèses se comportent comme beaucoup d’humains trop gros : ils préfèrent des aliments riches en calories et évitent tout effort physique.
Des expériences parlantes
Les chercheurs ont fait deux expériences avec 91 chiens de races différentes. Dans la première expérience, les chiens avaient le choix entre deux gamelles : l’une était remplie d’aliments d’une qualité plus que médiocre, l’autre d’aliments de meilleure qualité, mais plus calorique. En même temps, l’un des chercheurs montrait du doigt la gamelle avec les aliments de mauvaise qualité. Plus souvent que leurs congénères minces, les chiens obèses ignoraient l’indication de l’homme et préféraient la gamelle avec les aliments meilleurs et plus riches. Lors de la deuxième expérience, les chercheurs ont placé une seule gamelle dans la pièce de façon à ce que les chiens ne puissent pas voir ce qu’elle contenait. Alors que les chiens minces s’approchaient rapidement de la gamelle pour voir son contenu, les chiens obèses hésitaient et préféraient attendre.
Trop de kilos pèsent sur leur santé
La conclusion des chercheurs : les chiens obèses, peu importe leur race, essaient de manger autant de nourriture calorique que possible, ils hésitent cependant quand la qualité de la nourriture est incertaine. Plusieurs études avec des participants humains ont montré un comportement similaire. Les chiens obèses se comportent d’une façon similaire aux humains en surpoids.
Comme nous, les humains, les chiens et les chats prennent du poids. Et comme chez nous, le surpoids raccourcit leur espérance de vie et les menace de diabète, d’arthrose et des maladies cardio-vasculaires.
Comment faire maigrir votre chien
Et l’empêcher de grossir
Un chien est trop gros quand on n’arrive plus à sentir ses côtes sous les doigts. Pour les chiens ( et les chats) en surpoids, il existe des croquettes spécifiques, plus pauvres en graisses, qui grâce à leur composition donnent au chien une sensation de satiété pendant longtemps.
Pour les rendre plus appétissantes, il suffit d’humidifier quelques croquettes avec de l’eau chaude : les papilles des chiens étant moins développées que leur odorat, les chiens choisissent les aliments selon leur odeur plus que selon leur saveur.
Si vous donnez à votre chien des lamelles ou des bâtonnets à grignoter pour nettoyer les dents, si vous le récompensez par des petites friandises, n’oubliez pas d’en retirer l’apport calorique de celui de leur gamelle de croquettes quotidienne qui devra être diminué en conséquence.
Choisissez des friandises pauvres en graisses et en sucres lents, préférez des friandises riches en protéines, le chien en mangera moins.
Comme chez les humains, les friandises pour animaux sont composées selon une proportion savamment étudiée entre sucres et graisses qui neutralise la sensation de satiété dans le cerveau : même un chien d’habitude peu gourmand va en réclamer et avaler plus que nécessaire !
Enfin, pensez à l’exercice régulier ! Pour rester en forme, un chien de taille moyenne a besoin de se dépenser chaque jour en courant au moins vingt minutes ou en marchant une bonne heure au total. Marcher, courir ensemble, lui lancer balles et bâtons fera du bien au chien tout comme à son maître !
Notre vie quotidienne est devenue une éternelle course contre la montre, les moments de repos se font de plus en plus rares. Il n’y a pas que nous, les humains, qui souffrons du stress causé par notre rythme de vie : nos chiens éprouvent également du stress ! Voici comment les aider.
Le stress est mauvais pour la santé des chiens
Une étude à l’université hongroise de Budapest, spécialisée dans le comportement canin, vient de le montrer : le stress peut nuire à la santé des chiens. Lors de l’étude, 16 chiens étaient exposés à des situations soit positives soit négatives. Dans le premier groupe, les maîtres invitaient les chiens à jouer et les caressaient longuement. Dans le deuxième groupe, les maîtres tenaient les chiens en laisse en les ignorant. Ensuite, grâce à l’imagerie médicale, l’activité cérébrale des chiens a été mesurée : les chiens qui avaient vécu la situation négative se couchaient plus tôt, et les phases de leur sommeil profond étaient plus courtes que chez leurs congénères plus heureux, ce qui signifie que leur sommeil était moins réparateur. Or, un bon sommeil est chez les chiens tout comme chez les humains, une des bases d’une bonne santé.
Le chien a besoin de repos
Tout comme des parents qui envoient leurs enfants après l’école à des cours de musique, de rattrapage ou de chinois, beaucoup des maîtres croyant bien faire, proposent à leur chien un programme intense pensant qu’il a besoin d’activités constantes pour ne pas s’ennuyer. Sur le moment, le chien va suivre, jouer avec la balle, sauter les obstacles installés au jardin ou au salon, faire ensuite un jeu d’intelligence, apprendre un truc et partir à la fin en promenade; mais il finira énervé et stressé par toutes ces sollicitations ! Certes, un chien a besoin de stimulation, mais pas d’un programme de loisirs prolongé. Il a besoin de 18 à 20 heures de repos par jour. Même les chiens de travail ne sont sollicités que deux heures d’affilé en moyenne.
Notre stress se transmet à nos chiens
Le stress fait partie de notre vie, des périodes de stress sont même bénéfiques pour notre cerveau, à condition d’être d’une durée limitée, et d’être suivies par des périodes de repos. Quand le stress s’installe dans la durée, notre organisme tout entier en souffre, nous sommes fatigués, énervés, tendus.
Nos chiens vivent très près de nous, ils nous observent sans cesse, et notre comportement les influence directement. Notre stress agit sur eux d’une façon contagieuse.
Les symptômes de stress chez le chien
Observez votre chien dans des situations où vous êtes soumis à des tensions, où vous agissez énervé, dans l’urgence, sans prendre du temps à vous accorder une pause : votre chien montrera certainement quelques symptômes du stress, par exemple :
Il se lèche constamment la gueule, il halète, il se gratte, il gémit ou il vocalise, il est inquiet, sa queue est baissée e recourbée comme chez un mouton, les pattes arrière sont légèrement pliées.
Un chien stressé ne peut rien apprendre
Les tentatives d’éduquer un chien stressé sont vouées à l’échec, et mieux vaut permettre au chien de se détendre avant d’essayer de lui apprendre une nouvelle leçon. Sinon, le chien va enregistrer cette leçon en tant qu’expérience négative et perdra la motivation de continuer. Évitez de travailler avec votre chien quand vous êtes stressé.
Le programme antistress ? Des pauses communes !
Instaurez une routine de détente. Prenez le temps, le soir, de décompresser en compagnie de votre chien : asseyez-vous simplement à côté de lui et caressez-le tranquillement, s’il apprécie, insistez un peu en massant son poitrail, ses flancs, derrière ses oreilles, à côté de sa gueule. Ces instants feront du bien à lui comme à vous ! Attention certaines caresses peuvent avoir des significations différentes que vos pensées.
Le comportement de nos chiens dépend très souvent de notre attitude et de nos émotions face à des situations particulières : selon un grand nombre d’études, les chiens réagissent comme notre miroir !
Les chiens sont comme nous des animaux très sociaux, capables de relations émotionnelles fortes avec leurs maîtres humains. Les liens étroits que nous établissons avec nos chiens, les émotions profondes que nous éprouvons à leur égard et le sens d’observation des chiens qui enregistrent le moindre de nos gestes, la moindre variation dans notre voix, expressions de notre ressenti parfois même inconscient, les odeurs (phéromones),sont extraordinaires. Le revers de la médaille : nos chiens s’aperçoivent de beaucoup de choses à notre sujet que nous n’aimerions pas révéler au grand jour !
Ils détectent nos sentiments profonds
L’image qu’ont nos chiens de nous ne correspond pas forcément avec celle que nous avons de nous-mêmes et surtout que nous montrons aux autres !
Quand nous disons gentiment « bonjour » au voisin peu apprécié, le chien enregistre la voix joviale, mais également la posture tendue de notre corps, la respiration plus plate, peut-être même un imperceptible coup sur la laisse qui expriment inconsciemment notre pensée : « pourvu qu’il ne s’approche pas, et pourvu qu’il ne commence pas l’une de ces conversations barbantes ! » Peut-être que le chien commence à cet instant à aboyer en direction du voisin, pour lui dire, formulé « -en humain » : « fou le camp, à chaque fois que mon maître te voit, il est énervé ! »
Notre humeur influence leur comportement
Quand nous sommes tendus, pendant la promenade du soir, parce que la journée a été difficile, le même chien qui le matin marchait en laisse sans tirer, suivait sans trainer et s’arrêtait parfaitement discipliné à la commande « stop » près d’un carrefour, sera énervé, tirera sur la laisse en essayant de partir dans toutes les directions et aura besoin de trois commandes « assis » avant d’obéir ! Ce n’est pas lui qui a oublié les bases de son éducation : c’est nous qui lui transmettons notre stress !
Maitres sereins, chiens peu stressés !
Plusieurs études confirment cette observation que feront les maîtres attentifs au comportement de leur chien lors des promenades communes : la gestion du stress chez les chiens dépend du comportement de leurs maîtres. Une grande étude menée à l’université de Vienne a exposé plus d’une centaine de chiens de famille accompagnés de leurs maîtres dans différentes situations pour analyser comment la gestion du stress par les chiens était influencée par cette même gestion du stress par leurs maîtres.
Le résultat : les chiens font face beaucoup plus facilement à des situations difficiles pour eux quand leurs maîtres se montrent équilibrés, sereins, aimables. Le stress des chiens est plus grand quand ils ont affaire à des maitres nerveux, peu sûrs d’eux, souvent tristes ou mécontents. « Les chiens sont en quelque sorte le reflet de leurs maîtres », résume le directeur de l’étude, le chercheur Kurt Kotrschal.
Ils donnent raison à nos attentes inconscientes
La longue histoire commune des chiens et des humains a doté les chiens d’une faculté d’observation qui leur permet de s’apercevoir de la moindre nuance dans notre langage corporel voix, et surtout, de la cohérence entre notre voix et nos gestes.
Quand on rappelle son chien parti à la poursuite d’un pigeon avec la conviction résignée qu’il reviendra seulement quand il en aura envie, il nous donnera raison ! Et quand nous voyons arriver une personne avec en laisse un chien qui nous paraît peu rassurant, il y a de fortes chances que notre chien d’habitude très sociable sera tendu de son côté et l’exprimera en aboyant.
Et non, ils ne sont pas racistes !
Par ailleurs, les plaisanteries douteuses du genre « mon chien n’aime pas les gendarmes » ( ou les étrangers, les fauteuils roulants, les vieux… ) traduisent également non pas un « racisme » quelconque du chien. Mais plutôt l’émotion de leur maître lors de ce genre de rencontre…
Faire écouter de la musique à son chien peut être une expérience parfois surprenante !
Les mélomanes le confirmeront : même s’ils ne partagent pas forcément les préférences musicales de leurs maîtres, les chiens ne sont pas indifférents à la musique. Quand ils entendent certains instruments comme des clarinettes, des cors ou des saxos, ils peuvent se montrer intrigués, ou même commencer à hurler, tout comme lorsqu’ils entendent des longues notes jouées au violon ou chantées.
Des chiens à l’oreille très musicale …
Comme chez les humains, il y a des chiens qui ont l’oreille musicale plus que la moyenne. Le compositeur Richard Wagner, par exemple, se servait de son cavalier king charles pour vérifier l’effet de ses compositions : en les jouant sur le piano, il observait les réactions du chien assis sur un tabouret. Selon la clé musicale utilisée, certaines mélodies provoquaient un tranquille battement de la queue du chien, alors que d’autres l’excitaient visiblement.
Le bulldog du compositeur anglais Elgar était encore plus fort : lors des répétitions, il grognait quand les choristes chantaient faux …
Si la musique influence les vaches…
Depuis, les chercheurs ont consacré de nombreuses études à l’oreille musicale des animaux. Après avoir constaté que les vaches donnaient plus de lait en écoutant de la musique enjouée et harmonieuse de Mozart alors que leur productivité diminuait quand les étables étaient sonorisées par de la musique Rock.
… alors que dire des chiens !
Les recherches ont confirmé que les chiens ont des préférences musicales très nettes : la chercheuse Deborah Wells de l’université de Belfast, par exemple, a exposé les chiens dans un chenil à différents types de musique, ainsi qu’aux sons de conversation humaine et au silence. Elle a observé leur attitude alors qu’ils écoutaient une compilation de musique pop de Britney Spears, Bob Marley et Robbi Williams, de la musique classique de Grieg, de Beethoven et de Vivaldi, et des enregistrements de groupes de heavy métal comme Metallica. Pour vérifier que les chiens réagissaient bien aux sons de la musique, elle leur a fait également écouter des sons des conversations humaines et des moments de silence. Les réactions étaient très différentes selon le genre de la musique. Quand les chiens écoutaient du heavy métal, ils s’agitaient et commençaient à aboyer. La musique pop et les conversations humaines provoquaient la même réaction que le silence : l’indifférence absolue. Par contre, l’écoute de la musique classique les apaisait visiblement : les chiens s’arrêtaient d’aboyer, et se couchaient, calmés.
Des adeptes du classique !
Il est bien connu que les différents styles de musique influencent l’humeur des humains qui les écoutent : alors que la musique grunge favorise l’agressivité, la fatigue et la tension, la musique classique, notamment celle de Haydn, de Mozart, de Beethoven, aux mélodies claires et aux harmonies et rythmes agréables, atténue le stress et peut améliorer l’humeur.
La conclusion de la chercheuse : les chiens sont aussi délicats que les hommes en ce qui concerne les préférences musicales. Ce qui paraît logique, quand on pense à la définition du philosophe Emmanuel Kant : La musique est la langue des émotions. Or, les études les plus récentes du cerveau des chiens ont révélé qu’ils ont des émotions très similaires aux nôtres, pour ne pas dire, les mêmes !
D’après le livre de Stanley Coren, Secrets des chiens, Editions Payot
Pendant très longtemps, les scientifiques contestaient que les animaux pouvaient avoir des émotions, tout au plus, ils leur concédaient de pouvoir éprouver de la peur. Les humains qui prétendaient que leur chien pouvait être triste ou joyeux étaient considérés comme des naïfs qui prêtaient aux chiens des caractéristiques réservées aux humains. Par ailleurs, pendant de longues années, les éthologues, ces spécialistes du comportement animal, s’intéressaient plus aux animaux sauvages qu’aux chiens. Depuis quelque temps, les chiens font l’objet de nombreuses études. Certaines de leurs conclusions confirment ce que beaucoup de maîtres affirment depuis toujours en observant leur chien : un chien peut être jaloux quand on prête trop d’attention à d’autres chiens ou humains en sa présence. Un chien peut également être « fâché » quand il est traité injustement.
Et comme les humains, les chiens sont motivés par une récompense équitable.
Lors d’une expérience, les chercheurs ont travaillé avec des couples de chiens assis l’un à côté de l’autre : chaque chien était invité à donner la patte avant de recevoir une récompense. Quand à plusieurs reprises seul l’un des deux chiens était récompensé pour le geste accompli, l’autre montrait des signes de stress, ralentissait son geste, devenait désagréable face à son partenaire canin et finissait par se mettre en grève !
Un détail intéressant : les chiens ne s’intéressaient pas à la qualité de la récompense. Peu importait si l’un obtenait un morceau de saucisse et l’autre un bout de carotte, c’est seulement l’absence de récompense qui provoquait du mécontentement. Ce qui permet la conclusion que ce qui compte pour un chien est moins la valeur de la récompense que plutôt la reconnaissance, le respect social.
Une preuve supplémentaire de la sagesse des chiens qui au contraire de beaucoup d’humains ne se font pas impressionner par des signes extérieurs de richesse, mais qui savent reconnaître l’essentiel : la sincérité du comportement humain.
* D’après le livre de Kurt Kotrschal Homme et chien
Les chiens n’ont pas du mal à s’adapter à une nouvelle vie
Les légendes ont la vie dure et dans ce domaine, elles sont particulièrement tenaces : un chien, dit-on, reste fidèle à son premier maître, déprime, voire même périt à sa disparition, et aura du mal à accepter une nouvelle relation avec un humain. Dans un certain nombre de récits émouvants, destinés à témoigner de cette fidélité inconditionnelle, le chien inconsolable se rendrait même chaque jour sur la tombe de son maître décédé…
Il s’agit d’un exemple classique d’anthropomorphisme, c’est à dire de l’attribution d’un comportement humain à un animal. Car nous, les humains, sommes marqués à vie par les relations que nous avons vécues pendant notre enfance : un enfant qui a pu établir des liens forts avec au moins un de ses parents gardera avec cette personne de confiance une relation exclusive pendant toute sa vie. Un enfant qui ne s’est pas senti aimé, rassuré par au moins l’un de ses parents et qui n’a donc pas connu de sécurité émotionnelle, aura pendant sa vie d’adulte du mal à construire de nouvelles relations proches. Quel que soit notre passé émotionnel : nous mettons du temps avant d’établir une relation de confiance avec un nouveau venu dans notre vie.
Le chien est moins compliqué
Pour le chien, c’est plus facile. Il s’adapte très vite à de nouvelles conditions de vie, d’autant plus quand elles sont agréables ! Comme l’ont constaté les chercheurs qui ont observé des chiens dans des refuges*, les chiens, même quand ils ont été négligés pendant leur phase de chiot, s’habituent très vite aux conditions nouvelles favorables. Et même un chien plus âgé est capable de s’adapter au mode de vie d’un nouveau partenaire humain. Il le fait, en plus, très rapidement : les observations faites dans les refuges ont montré qu’une brève rencontre agréable avec une personne est suffisante pour que le chien préfère cette personne ensuite à d’autres. Ce qui permet la conclusion que dans un refuge ce n’est pas la cage avec les barreaux qui traumatise le chien, mais le manque d’une relation sociale, le manque d’un maître !
Avant de craquer, mieux vaut vérifier !
Cette facilité de s’adapter à une nouvelle famille, à un nouveau maître, ne signifie pas que chaque chien adopté dans un refuge sera par principe le chien idéal pour n’importe quelle famille. Car même si le chien acceptera son nouveau maître, il pourra avoir des problèmes de comportement causés par des traumatismes subis dans son passé, ou bien il pourrait avoir du mal à s’adapter, par exemple, à la présence de jeunes enfants.
Avant d’adopter un chien dans un refuge, l’important est de bien se renseigner sur son passé et de penser à comment il va s’adapter à votre mode de vie.
*Extrait du livre L’homme et le chien de Kurt Kotrschal.
Selon l’astrologie chinoise, douze animaux ont suivi l’appel du Bouddha, le premier était le Rat, suivi par le Buffle et le Tigre ; le Chien, prudent, est venu avant-dernier, juste avant le Cochon. L’astrologie et les traditions asiatiques attribuent à chacun des douze animaux du zodiaque des qualités et des défauts qui, au contraire de notre astrologie occidentale, sont évolutifs : selon le principe du Ying et du Yang, où chaque chose contient le meilleur et le pire en même temps et où rien ne reste fixe, tout évolue constamment. A chacun donc de développer plutôt les côtés positifs de son signe !
Pour le Chien, ils sont nombreux ! Comme l’animal lui-même, le Chien est réputé pour être prudent, toujours sur ses gardes. Inquiète, il est en même temps idéaliste et prêt à partir pour défendre les bonnes causes… après avoir bien mesuré les risques ! Juste et généreux, c’est un ami sur qui on peut compter en toute circonstance. D’une loyauté infaillible, il est fidèle et en même temps discret. L’ami idéal, si on sait voir sa générosité derrière son air critique ! Car le Chien tend vers la perfection, et tout ce qui ne correspond pas à sa vision idéaliste du monde fera l’objet de sa critique fine et toujours juste. A l’image de notre compagnon à quatre pattes qui reste dévoué et fidèle à ses maîtres malgré leurs défauts …
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