La Longe

Qu’est-ce que la longe ?

 

La longe est une grande corde plus ou moins grande (de 5 m jusqu’à 15 m et plus).

 

Elle est plus ou moins résistante en fonction des matières (nylon, coton, gomme …).

 

Il est préférable d’utiliser des longes fines d’une largeur 5 mm pour tous les petits chiens car le mousqueton est plus adapté à leur cou.

Pour les chiens de type médium (épagneul breton) et maxi (berger allemand) préférez plutôt des longes de largeur 20 mm plus résistante.

Si votre chien est du genre actif et dynamique, tournez-vous vers la laisse en gomme qui est antidérapante.

 

En rouge pour être repéré plus facilement ou en noir pour ne pas être trop sales, les longes se présentent aussi de différentes couleurs en fonction des lieux d’utilisations. Il en existe même des réfléchissantes pour les balades nocturnes.

 

Pour quelle utilisation ?

 

Elle permet l’apprentissage du rappel (que le chien revienne à nous lorsqu’ont le rappelle) en toute sécurité.

 

Tout d’abord, apprenez-lui à vous suivre et à vous regarder quand vous vous baladez ensemble.

Changez de direction régulièrement pour le faire réagir. Si vous ressentez une tension dans la longe, c’est que votre chien ne fait pas attention à vous. Continuez alors votre marche pour l’inciter à vous suivre et félicitez-le à son retour vers vous pour que le chien se motive à recommencer.

Si vous ne ressentez plus cette tension c’est que votre compagnon à 4 pattes est plus attentif. Il est alors temps, progressivement, de lui laisser une semi-liberté en laissant traîner la longe par terre (pour pouvoir mettre le pied dessus au cas où) jusqu’à temps de la détacher définitivement.

 

Lorsque vous le rappellerez, pensez à bien capter son attention et être dynamique et motivant dans votre appel. Clairement, soyez plus attractif que tout ce qu’il peut y avoir autour. Il est possible de s’aider d’un jouet voire même d’une friandise sans pour autant le rendre dépendant. Sinon lorsque vous enlèverez ce stimulant, le chien ne reviendra plus.

 

Je sais, plus facile à dire qu’à faire, mais avec le travail, tout paie.

 

 

Les entraînements de printemps du jeune chien de chasse

 

 

Quelle laisse choisir pour mon chien ?

Une laisse est un lien de sécurité qui relie le chien et son promeneur lors de la balade. Elle permet d’éviter tout écart dangereux dans un endroit qui n’est pas sécurisé pour le chien (ex : centre-ville).

 

Le choix d’une laisse peut se choisir en fonction de :

 

  • sa longueur :

 

  • les laisses courtes : pour tenir le chien au plus proche de nous. Elles sont notamment beaucoup utilisées chez les maîtres chiens.

 

  • Les laisses mi-longues : elles font de 1.50m à 2m et sont bien adaptées pour faire de l’éducation avec son chien sans le retenir et l’étrangler.

 

  • Les laisses 3 positions : elles permettent de tenir son chien de différentes manières (courte, longue ou en bandoulière).

 

  • Les laisses enrouleurs : Elles s’allongent et se rétractent comme on le souhaite, ce qui peut être pratique pour laisser de la liberté au chien. Mais cela ne lui apprend pas à marcher correctement à côté de vous sans tirer, au contraire.

 

  • Sa matière :

 

  • en chaîne : très résistante pour les destructeurs de laisses mais souvent trop courte et inconfortable pour les mains.

 

  • En nylon : plus esthétique pour l’adapter au collier ou au harnais du chien mais peut brûler les mains si le chien tire dessus.

 

  • En cuir : c’est une laisse qui dure toute la vie du chien, résistante et très confortable en mains. Cependant, il peut paraître moins esthétique.

 

  • En gomme : ce sont des laisses qui allient esthétique (différentes couleurs disponibles) et confort. La gomme permet d’avoir une meilleure accroche. Cependant, avec le temps et à force d’utilisation, la gomme s’efface.

 

 

Pour apprendre à son chien à accepter la laisse, n’hésitez pas à vous y prendre dès son arrivée à la maison. Il faut l’associer à quelque chose d’agréable comme la ballade. Appelez votre chien de manière agréable avant de lui mettre la laisse plutôt que de lui courir derrière pour qu’il prenne cela pour un désagrément.

Incitez-le à vous suivre en le motivant par la voix et en vous accroupissant ou même avec un jouet si la manœuvre est plus compliquée. Faites-le sur de courtes distances pour pouvoir les rallonger de plus en plus.

N’hésitez pas à vous laisser guider dans les débuts, à vous faire promener par votre chiot. Ne vous en faites pas, ça ne durera pas longtemps, juste le temps qu’il prenne confiance. Après, reprenez doucement la main en lui imposant vos endroits.

Surtout, il ne faut pas rester en tension sur la laisse car cela pourrait braquer votre chien et le motivera encore moins à se déplacer.

 

L’accueil d’un deuxième chien

Lorsque l’on possède déjà un chien, il vient un moment ou l’on souhaite en acquérir un second. Pour que le premier ne s’ennuie pas, pour prendre la relève d’un chien vieillissant ou tout simplement par plaisir d’avoir un deuxième compagnon à quatre pattes.

Je vais vous donner quelques conseils pour que la cohabitation se passe au mieux lors de l’adoption.

  • Prendre le sexe opposé

Par exemple, si vous avez une femelle, adoptez un mâle, la cohabitation sera plus simple. L’esprit de compétition sera moins présent.

  • Un chiot ou un adulte ?

L’avantage du chiot est que, généralement, il ne pense qu’à jouer. Il ne connaît pas vraiment l’agressivité. De plus, le chiot redonne souvent une seconde jeunesse au chien plus vieux et le chien plus âgé apporte son expérience au jeune pour l’éducation. C’est pour cela que je vous conseille d’avoir dans un premier temps un chien déjà éduquer pour pouvoir en accueillir un second.

En ce qui concerne le chien adulte que vous aurez choisi (en association, chez un particulier ou autres …). Il aura déjà un vécu derrière lui (n’hésitez pas à vous renseigner de la raison pour laquelle il est à adopter), il faudra donc l’habituer à votre quotidien. Faîtes une première rencontre avec  le vôtre pour vérifier que l’entente est là.

  • La première rencontre 

Évitez de faire ça chez vous, dans un endroit familier à votre chien actuel. Je vous conseille d’aller faire une balade en laisse, ensemble, dans un endroit neutre comme la forêt par exemple.

Si vous avez des craintes ou si la cohabitation est compliquée, tournez vous vers un éducateur canin professionnel pour vous aider.

 

En finir avec cette mauvaise habitude : « Ne saute pas ! »

 

Sauter sur les gens pour les saluer fait  partie des comportements les plus gênants  de nos chiens.

Qu’ils soient petits et déposent les marques de leurs pattes sur les pantalons de préférence clairs, ou qu’ils soient grands et posent leurs pattes sur les épaules des arrivants, ce genre d’attitude lors d’une rencontre amicale crispe le sourire même des cynophiles convaincus, d’autant plus par temps humide ! Pourtant, qu’il s’agisse de leur maître ou qui ce se soit d’autre : le chien exprime de cette façon sa joie et sa bonne humeur !

Lui apprendre à saluer d’une façon plus appropriée

Alors qu’un jeune chiot lèche la gueule de ses parents pour quémander de la nourriture, les  chiens adultes qui se connaissent et entretiennent de bonnes relations, se saluent souvent en se touchant la gueule. Et comme l’humain est debout, le chien essaie de lui lécher le visage…

Plus tôt on apprend à son chiot que c’est une façon indésirable de montrer sa joie de voir son maître, mieux c’est.  Désapprendre ce geste à son chien adulte sera un peu plus long, mais également efficace en procédant selon le principe simple : Il faut apprendre au chien une façon plus appropriée de saluer, en lui tendant une main qu’il pourra sentir et lécher ensuite.

Chez un chiot ou chez un chien adulte de petite taille, il faudra de se baisser pour permettre  au chien de sentir et de lécher la main.

Comment calmer un chien au tempérament vif

Chez des chiens au tempérament plus vif, il est utile de calmer d’abord leur enthousiasme en leur demandant « assis », avant de leur tendre la main. C’est seulement après quelques secondes qu’il aura le droit de venir saluer et de recevoir des caresses. Après avoir appris de saluer son maître sans sauter, le chien appliquera son nouveau comportement aux autres personnes.

Pour l’empêcher de sauter sur les visiteurs à la porte, Il est très utile d’apprendre au chien de s’asseoir près de son panier dès qu’on sonne à la porte. Il a le droit de saluer les invités seulement une fois qu’ils seront par exemple assis sur le canapé.

Quand ils sautent pour réclamer quelque chose

Par ailleurs, les chiens ne sautent pas seulement pour saluer : ils peuvent également sauter pour quémander une friandise ou pour récupérer un jouet. Ils le font parce qu’ils ont constaté que cela fonctionne et qu’ils obtiennent de cette façon ce qu’ils réclament.

Certains maîtres s’amusent de ces tentatives alors qu’il s’agit du comportement d’un chien mal éduqué… à qui on n’a pas appris des limites. Ou bien d’un chien de petite taille qu’on a habitué par paresse à sauter pour recevoir une friandise ou pour récupérer la balle parce que le maître n’avait pas envie de trop se baisser.

Rien n’est perdu pour autant :  il est efficace de se détourner et d’ignorer le chien pour qu’il comprenne que son comportement est indésirable.

Parfois, c’est juste   une excitation momentanée  

Il peut également arriver qu’un chien saute sur son maître pendant des activités de jeux. Cela n’a rien à voir avec une tentative de « domination », mais juste avec l’excitation. Le mieux est de faire une petite pause pour que le chien se calme, avant de continuer à jouer.

Quoi qu’il en soit : une fois la mauvaise habitude installée, il prendra du temps avant que le chien ne comprenne qu’il ne faut pas sauter : comme dans tous les domaines, c’est  avec patience et conséquence  qu’on y arrivera !

Renforcer le lien avec son chien

Plus de complicité, plus de coopération, plus de plaisir !

Peu importe la race, certains chiens sont par nature plus distants, moins joueurs, plus

difficiles à motiver que d’autres pour s’activer avec leur maître. Voici comment les

entraîner.


Même si les chiens se distinguent des autres animaux par leur envie de coopérer avec les

humains, le degré de cette « volonté de plaire » peut varier d’une race à l’autre, et même au

sein d’une race. Il y a même des border collies, pourtant réputés pour leur enthousiasme à

faire plaisir à leur maître qui se montrent moins enclins aux jeux !

Il est un peu déconcertant de découvrir que le chien que nous avons imaginé joueur,

compagnon partant pour toute aventure, ne montre qu’un intérêt très limité pour des

balles ou des jouets qui couinent, et qui, surtout, ne semble pas très intéressé par ce que

font ses maîtres. Cependant, il serait dommage de se décourager ! Il est possible d’éveiller

l’intérêt d’un chien, au prix de beaucoup de patience et surtout de persévérance.

Renforcer le lien avec lui

Plus le lien entre maître et chien est fort, plus le chien sera coopératif. Certains chiens

demandent plus d’effort pour créer ce lien que d’autres qui ne quittent leur maître des yeux

dès leur arrivée à la maison…

Trouver un jouet qu’il aime

Tous les chiens aiment jouer. Mais tous les chiens n’aiment pas forcément rapporter une

balle ! Il y a d’autres jouets : différentes cordes à tirer, par exemple. On peut également

fabriquer un jouet en accrochant un petit objet ou jouet à une corde qu’on agitera devant le

chien et qu’il essaiera alors à attraper. Parmi les jouets à friandises, il y a des modèles qui

demandent au chien de réfléchir comment accéder au contenu que l’on peut varier selon les

préférences du chien. On peut lui cacher une friandise sous un gobelet et l’encourager de le

chercher. L’essentiel est de jouer régulièrement avec lui, chaque jour, même si c’est

seulement dix minutes.

Se rendre intéressant lors des promenades

Les chiens de chasse, surtout, sont souvent plus intéressés par les odeurs et les mouvements

qui trahissent la présence d’autres animaux que par les appels de leur maître. Dans ce cas, il

est utile d’attirer l’attention du chien régulièrement par une petite action surprise: on peut

lui lancer un petit jouet, par exemple. Ou cacher une petite friandise qu’il devra chercher.

Surtout, on peut l’appeler régulièrement par son nom et le féliciter à chaque fois qu’il lève

la tête ; au fil de quelque semaines, il le fera automatiquement à intervalles réguliers.

L’emmener à des endroits inhabituels

Certes, le chien aime la routine qui le rassure. Mais une fois qu’il a pris connaissance des

messages de ses congénères sur le parcours habituel, il peut trouver son trajet peu

stimulant. Il est alors être une bonne idée de changer régulièrement de parcours quotidien,

de trouver des endroits où il y a plus d’odeurs intéressantes, des bruits d’autres animaux…

Inventer des activités nouvelles

Apprendre à son chien des petits tours faciles est un moyen très efficace pour renforcer le

lien avec lui ! On peut lui apprendre à « faire le mort », par exemple, en lui demandant de se

coucher d’abord, de l’inciter ensuite à se coucher sur le flanc, tête au sol, et de rester

immobile. En le félicitant chaleureusement quand il s’exécute. On peut également lui

apprendre à chercher un petit objet et à le rapporter. Ses « séances de travail » devraient

rester courtes, car la capacité de concentration d’un chien est limitée : trois, quatre minutes

sont suffisantes surtout au début, quitte à reprendre l’exercice plus tard.

Lui offrir la possibilité de jouer avec ses semblables

Fréquenter d’autres chiens est un besoin inné chez les chiens, et si un chien ne prend pas

plaisir à des jeux avec ses semblables, c’est qu’il a un problème qu’un éducateur pourra

aider à résoudre ! Il y a différentes possibilités de permettre au chien de s’ébattre avec

d’autres chiens : il suffit de demander à un club canin ou une école de chiens !

Persévérer !

Ne pas se résigner ! Parfois, un lien fort entre chien et maître se manifestera seulement au

bout de quelques mois de ce genre d’activités communes, mais il se manifestera, c’est

certain !

Cependant, il n’est pas question de devenir l’esclave des humeurs de son chien : même si un

chien au départ indifférent et distant finit par solliciter son maître pour l’inviter aux jeux,

c’est toujours le maître qui décide du moment des jeux et des activités !

Sur la route des vacances !

Pas question de partir sans emmener le chien ! Voici comment rendre le trajet en voiture et l’arrivée plus facile pour lui.

 

En maîtres avisés, vous évitez les mauvaises surprises en réservant votre location pour les vacances ou le week-end prolongé seulement après avoir demandé si les chiens y sont admis.

Souvent, dans les hôtels, les chiens sont admis dans les chambres, moyennant un complément de prix ( par ailleurs toujours disproportionné par rapport au « service » fourni qui consiste en … rien !), mais très souvent interdit d’accès au restaurant, y compris le buffet du petit déjeuner : prenez vos précautions !

 

Le meilleur moment pour partir

Essayez de partir un dimanche à l’aube, pour éviter les embouteillages sous le soleil ; quand le GPS ou la radio annoncent un embouteillage important, prenez la prochaine sortie et contournez-le, car l’intérieur d’une voiture à l’arrêt chauffe très rapidement, une autoroute n’a pas de zones d’ombre, et sortir avec le chien serait trop dangereux.

 

À prévoir dans les bagages

Le carnet des vaccinations, et surtout un thermos avec de l’eau fraîche et un bol. Pensez à une serviette pour essuyer le chien en cas de pluie ou après l’avoir rafraîchi avec de l’eau. Quelques croquettes pour des trajets longs s’imposent également.

 

Gardez son espace frais

Quand il fait très chaud, la clim ne suffit pas, surtout à l’arrière d’un break. La protection par les pare-soleil sur les vitres n’est pas non plus efficace dans la durée. Une meilleure solution : Placez quelques accumulateurs de froid glacés sous la couverture du chien. Une serviette humide est également utile. Si le chien halète malgré tout, aspergez son pelage d’eau. Pour les chiens très sensibles à la chaleur, il existe des matelas rafraichissants et des patchs dans le commerce.

 

Évitez les grandes aires de repos

Dans pratiquement toutes les aires de repos, les chiens ne sont pas admis dans les espaces boutique, café, restaurant. Si les parkings ne sont pas ombragés, vous ne pouvez pas laisser votre chien attendre dans la voiture. Une meilleure solution : sortez de l’autoroute ou de la grande nationale, faites-le plein dans un centre commercial et cherchez une auberge accueillante pour vous et le chien. Dans l’idéal, repérez-en une avant le départ, en tapant « les bonnes tables sur la route de vos vacances » sur Google, et en vous rendant ensuite sur www.linternaute.com

 

 

 

Tenue en laisse obligatoire!

Peu importe le moment et l’endroit de votre pause : ne permettez jamais à votre chien de sortir de la voiture sans laisse. Même des chiens très bien éduqués peuvent s’effrayer ou s’avancer trop loin sur la route. Ils ne connaissent pas l’environnement (et vous non plus !). Le danger que le chien se fasse heurter par une voiture ou qu’il se perde, désorienté, est très réel.

 

À l’arrivée à destination

Laissez le chien dans la voiture pendant que vous réglez le formalités nécessaires et déchargez la voiture. C’est seulement après, il a le droit de sortir, en laisse, pour lui permettre de faire ses besoins, de se dégourdir les pattes et pour inspecter son territoire temporaire. Permettez-lui ensuite de bien renifler dans tous les coins de votre chambre d’hôtel, maison de vacances ou mobil-home et donnez-lui à manger alors que vous défaites vos valses. Déterminez dès l’arrivée un endroit pour sa gamelle de croquettes, son bol d’eau et son coussin, pour lui permettre d’avoir un coin à lui.

 

 

Si vous avez loué une maison

Si les chiens sont admis dans votre location de vacances, demandez les éventuelles règles : parfois, il est interdit de laisser les chiens seuls à la maison. Il y a quelques règles de base : dans une location, le canapé et les lits sont zone interdite pour votre chien. C’est non également quand il commence à faire dans les platebandes et les crottes sont évidemment à ramasser. Prévoyez deux, trois serviettes, une couverture de protection, une brosse pour enlever les poils du chien des meubles.

 

À l’hôtel

Gardez le chien en laisse pendant vos trajets en dehors de votre chambre. S’il n’est pas admis au restaurant, allez diner à l’extérieur. Au restaurant, réservez une table   tranquille, où il peut s’allonger sans gêner. Veillez à ce qu’il ne quémande pas à la table voisine. Si vous laissez le chien seul dans la chambre, pensez à accrocher le carton « ne pas déranger », le personnel de nettoyage vous en sera reconnaissant !

 

S’il arrive un petit accident…

Informez-vous avant le départ   ( c’est bon à savoir également pour la vie de tous les jours !) jusqu’à quel point votre assurance habitation dans sa partie « responsabilité civile » couvre les dégâts causés par votre animal. Notez le numéro de voter assurance et le numéro d’appel. Même un chien parfait peut balayer un vase d’un guéridon : informez-en la direction au plus vite.

 

Repérez des chemins de promenade

Si vous séjournez dans des villes, repérez sur un plan des endroits avec un peu de « nature » pour pouvoir promener votre chien ; n’oubliez cependant pas que dans la plupart des villes, les squares sont interdits aux chiens, et pensez à une quantité suffisante de sachets pour ramasser !

 

Une fois toutes ces précautions prises, vous allez profiter d’un séjour reposant pour vous et intéressant pour votre chien : des aventures communes comme la découverte d’un environnement inhabituel renforcent les liens entre le chien et son maître !

 

 

 

 

 

“Mon chien est un dominant “

Le malentendu le plus fréquent quant au comportement des chiens ? C’est celui de la domination.

Il y a tout d’abord cette théorie ancienne, encore très présente dans les esprits, que le chien serait comme le loup, vivant dans une meute organisée selon une hiérarchie très stricte, avec le dominant mâle « alpha », accompagnée d’une femelle dominant les femelles« bêta »,  et les autres mâles et femelles qui n’auraient rien d’autre en tête que de disputer leur place aux  deux dominants.

Cette théorie était basée sur l’observation des loups vivant en captivité, où les meutes étaient composées artificiellement. Depuis qu’il est possible d’observer les loups vivant en liberté, composées par des familles, les comportementalistes ont pu constater que dans une meute, les deux parents guident et  enseignent les louveteaux,  assistés par des frères et sœurs ainés, sans qu’il y ait de lutte pour le rôle du guide.

Un chien n’est pas un loup !

Qu’est-ce que cela signifie pour nos chiens ?  Tout d’abord, les chiens ne sont pas des loups. Ils vivent avec les humains depuis des millénaires et ont évolué en conséquence. Au contraire du loup, le chien veut coopérer avec l’humain. Et il accepte naturellement que c’est l’humain qui le guide dans cette coopération.

Guider ne signifie pas dominer !

Dans une relation saine et bienfaisante pour le chien, c’est l’humain qui le guide. Le chien a d’autant plus besoin d’être guidé, que notre vie motorisée, technicisée, bruyante, a fait perdre des repères pas seulement aux chiens mais également aux humains !  Nous ne vivons plus  avec nos chiens dans des fermes d’un autre temps, où à la rigueur, le chien pouvait se sentir capable de prendre des décisions nécessaires face aux situations qu’il rencontrait qui étaient générées par des animaux ou des humains et non pas par des engins.

Une hiérarchie de groupe entre … chiens !

Quand plusieurs chiens se rencontrent et sont censés d’agir ensemble, comme par exemple lors d’un cours d’éducation ou d’un jeu commun, une hiérarchie s’installe entre eux, comme dans tout groupe d’êtres vivants intelligents : il y a celui qui s’impose par sa taille, sa force ou son intelligence comme le « plus fort », et les autres ont à l’accepter, si nécessaire, au prix d’un coup de croc.

Un dominant ? Ou plutôt un mal éduqué ?

Les maîtres de chiens qui désignent leur chien comme « un dominant », parlent en réalité  de choses très différentes : soit leur chien se comporte d’une façon indisciplinée. Soit il défend avec véhémence sa gamelle ou son jouet. Soit il se montre agressif face à ses congénères. Ou bien il n’obéit pas aux ordres des maîtres. Tout cela n’a rien à voir avec de la « domination » ! Mais plutôt avec de l’éducation. Ou plutôt avec le manque d’éducation !

La domination n’est pas un trait de caractère

D’un point de vue scientifique, La domination ne décrit pas le caractère d’un individu, mais une forme de relation entre deux individus. Dans certaines situations, l’individu A prend certaines libertés face à l’individu B, acceptées par ce dernier sans contester. Ce genre de relation permet d’éviter des conflits récurrents concernant des ressources ou des privilèges.

Elle n’est pas figée : un individu peut être « dominant » dans une situation et accepter le rôle de « dominé » dans une autre.

Quand un chien se montre agressif envers ses congénères, quand il montre à ses maîtres  les crocs dès qu’ils approchent de sa gamelle, ou quand il fait en général ce qu’il  veut, ce n’est pas qu’il est dominant. C’est un chien qui n’est pas éduqué. Par conséquence, c’est un chien stressé qui est mal à l’aise face à des maîtres qui ne jouent pas leur rôle de guide.

Bon à savoir : un chien peut être amené à changer de comportement et apprendre des « bonnes manières » jusqu’à un âge avancé – grâce aux conseils d’un éducateur canin professionnel.

Ma première acquisition d’un chien

Aujourd’hui, c’est le grand jour, vous avez décidé de franchir le pas et de faire votre première acquisition d’un chien. Cependant, vous vous posez beaucoup de questions. Vais-je prendre un chiot ou un adulte ? Plutôt un chien de refuge ou un chien d’élevage ? Un chien de race ou un croisé ? Tant de questions auxquelles je vais vous répondre pour orienter votre choix final.

Un chiot ou un adulte ? 

Si votre choix se tourne vers un chiot, pensez qu’il faudra tout lui apprendre. La propreté, se tenir correctement lors de vos absences qu’il se comporte correctement en extérieur au contact d’autres personnes et d’autres animaux, bref l’éduquer et le socialiser. C’est indispensable à sa bonne éducation. Il va falloir lui consacrer du temps. Cependant, en le prenant jeune, vous aurez plus de facilité à l’éduquer et à l’habituer à votre mode de vie.

Vous ne souhaitez pas passer par la case propreté et destruction, alors, optez pour un adulte avec qui, généralement, vous ne rencontrerez pas ces soucis-là. Par contre, le caractère est plus affirmé donc plus compliqué à faire évoluer. Qu’il vienne de refuge ou d’élevage, il a passé une partie de sa vie sans vous. Alors, quand vous l’adoptez, vous le prenez avec son passé.

Un chien pur race ou un croisement ?

C’est un choix qui vous aient propre. C’est sur votre mode de vie et sur ce que voulait faire avec votre futur compagnon canin qu’il faut se poser la question. Vous êtes sportif ? vous aimez ou non le toilettage ? Vous voulez qu’il vous suive partout ? Posez-vous les bonnes questions. N’hésitez pas à vous faire aider par un professionnel qui vous aidera dans ce choix. Surtout, ne craquez pas que sur un physique ! On voit encore beaucoup trop d’acheteur qui craquent pour un petit nounours de 2 mois et qui ne s’attendait pas qu’adulte il pèse 60 kg.

Comment l’accueillir pour son arrivée à la maison ?

Avant son arrivée à la maison, il faut que les règles soient bien mises en place et respectées par toutes les personnes du foyer. Désignez-lui son “dodo”, un endroit où il pourra être tranquille sans être dans le passage. Éviter de le mettre dans la chambre, même si ce n’est pas sur le lit, le jour où vous voudrez l’enlever il ne comprendra pas et risque de vous le faire comprendre à sa manière (aboiement, hurlement, destruction …). Même si son arrivée est très attendue, ne vous jetez pas sur lui. Votre nouveau compagnon arrive dans un nouvel environnement où il va avoir besoin de temps pour s’acclimater, laissez-le découvrir calmement sa nouvelle maison.

Voilà quelques conseils de base pour accueillir au mieux votre premier chien. Si son acclimatation est difficile, tournez-vous vers un éducateur canin professionnel pour vous aider.

À vous de jouer.

Clément.

 

 

Mon chien ne m’écoute plus quand il y a d’autres chiens !

“Mon chien est ingérable en présence d’autres chiens”, “il ne fait plus attention à moi lorsqu’il y a des congénères”, toutes ces phrases que j’entends lorsque les maîtres font des cours d’éducation avec leur animal de compagnie. En effet, tout seul au milieu d’un champ, sans personnes, sans chiens, tout se passe à merveille. Par contre, s’il vient une perturbation telle qu’un copain canin, c’est le drame. Tous les acquis que l’on pensait avoir se sont envolés. Alors, pourquoi et comment faire pour que cela ne se reproduise pas ?

  • Créer un lien avec lui : est-ce que votre animal vous regarde lorsque vous l’appelez ou même lorsque vous lui donnez un ordre ? Si ce n’est pas le cas, il faut déjà commencer par ça. Si votre chien vous regarde lorsque vous communiquez avec lui, vous aurez beaucoup plus de chances qu’il réponde à votre commandement. Pour ça, vous pouvez vous aider d’un jouet sonore. Appuyez brièvement dessus lorsque vous l’appelez et récompensez-le en lui donnant lorsqu’il vous regarde. Essayez au fur et à mesure de vous débarrasser de ce jouet pour que la meilleure récompense ce soit vous et vos caresses.

 

  • Apprenez-lui des bases solides seul : avant de vous mesurer aux autres congénères, apprenez-lui les bases d’éducations (assis, revient, ne pas bouger …). Au fur et à mesure, augmentez la difficulté de l’exercice. Si votre chien répond correctement à ses ordres, il aura plus de facilité à répondre avec des stimulations extérieures.

 

  • Ne lui interdisez pas tout : lorsque vous rencontrez une autre personne et son chien en ballade, n’hésitez pas à poser la question si les 2 congénères peuvent jouer ensemble (s’ils sont sociables). Dans un premier temps, cela continuera la socialisation, et ça permettra aussi à votre chien de se défouler et d’accepter plus facilement son retour vers vous. Plutôt que de lui interdire sans arrêt le contact des autres amis canins, laissez-le se défouler pour moins le contrarier.

Si vous rencontrez des difficultés, vous pouvez vous faire aider par un éducateur canin de l’école du chien qui sera vous conseiller sur la marche à suivre.

Maintenant, c’est à vous de jouer.

Un nouveau maître ?

Les chiens n’ont pas du mal à s’adapter à une nouvelle vie

Les légendes ont la vie dure et dans ce domaine, elles sont particulièrement tenaces : un chien, dit-on, reste fidèle à son premier maître, déprime, voire même périt à sa disparition, et aura du mal à accepter une nouvelle relation avec un humain. Dans un certain nombre de récits émouvants, destinés à témoigner de cette fidélité inconditionnelle, le chien inconsolable se rendrait même chaque jour sur la tombe de son maître décédé…

Il s’agit d’un exemple classique d’anthropomorphisme, c’est à dire de l’attribution d’un comportement humain à un animal. Car nous, les humains, sommes marqués à vie par les relations que nous avons vécues pendant notre enfance : un enfant qui a pu établir des liens forts avec au moins un de ses parents gardera avec cette personne de confiance une relation exclusive pendant toute sa vie. Un enfant qui ne s’est pas senti aimé, rassuré par au moins l’un de ses parents et qui n’a donc pas connu de sécurité émotionnelle, aura pendant sa vie d’adulte du mal à construire de nouvelles relations proches. Quel que soit notre passé émotionnel : nous mettons du temps avant d’établir une relation de confiance avec un nouveau venu dans notre vie.

Le chien est moins compliqué

Pour le chien, c’est plus facile. Il s’adapte très vite à de nouvelles conditions de vie, d’autant plus quand elles sont agréables ! Comme l’ont constaté les chercheurs qui ont observé des chiens dans des refuges*, les chiens, même quand ils ont été négligés pendant leur phase de chiot, s’habituent très vite aux conditions nouvelles favorables. Et même un chien plus âgé est capable de s’adapter au mode de vie d’un nouveau partenaire humain. Il le fait, en plus, très rapidement : les observations faites dans les refuges ont montré qu’une brève rencontre agréable avec une personne est suffisante pour que le chien préfère cette personne ensuite à d’autres. Ce qui permet la conclusion que dans un refuge ce n’est pas la cage avec les barreaux qui traumatise le chien, mais le manque d’une relation sociale, le manque d’un maître !

Avant de craquer, mieux vaut vérifier !

Cette facilité de s’adapter à une nouvelle famille, à un nouveau maître, ne signifie pas que chaque chien adopté dans un refuge sera par principe le chien idéal pour n’importe quelle famille. Car même si le chien acceptera son nouveau maître, il pourra avoir des problèmes de comportement causés par des traumatismes subis dans son passé, ou bien il pourrait avoir du mal à s’adapter, par exemple, à la présence de jeunes enfants.

Avant d’adopter un chien dans un refuge, l’important est de bien se renseigner sur son passé et de penser à comment il va s’adapter à votre mode de vie.

*Extrait du livre L’homme et le chien de Kurt Kotrschal.