Socialiser mon chiot

Lorsque l’on accueille un chiot chez nous, il est possible que celui-ci ait des appréhensions, peur de certains bruits. Cela peut être envers différentes choses comme l’aspirateur, les chiens, les voitures, les gens… Si l’on ne fait rien, votre animal, par peur, pourrait se mettre en danger en voulant fuir une crainte. Il pourrait aussi se manifester en aboyant constamment pour se rassurer ou même mordre pour se défendre, d’ou l’importance de la socialisation.

La socialisation commence avant même l’acquisition de votre chiot. En effet, lorsque le chiot est avec ses frères et sœurs, il commence doucement à se tester sous l’œil attentionné de la mère qui “arbitre”. Lorsque le chiot va un peu trop loin dans la bagarre, s’il “mord” un peu trop fort son congénère et que celui-ci “pleure”, le chiot comprend qu’il y a été trop fort et doit donc se stopper sous peine que la mère intervienne.

 

Lors de l’acquisition du chiot à l’âge de 8 semaines (2 mois), sois l’âge légal où vous pouvez posséder un chien, vous pouvez commencer la socialisation.

Ce qu’il faut faire :

  • Habituez-le à toutes sortes de bruits : que ce soit à la maison (ex : l’aspirateur) ou à l’extérieur (plage, forêt, centre-ville …); faites-lui faire des promenades à divers endroits pour lui permettre de découvrir et d’entendre des bruits inhabituels (voitures, bruits des vagues, oiseaux …) afin qu’il s’y habitue et qu’il n’y porte plus attention par la suite.
    Faites-lui rencontrer des gens et d’autres chiens : lors de nos ballades, on rencontre souvent d’autres compagnons à quatre pattes, c’est alors l’occasion de demander la permission au propriétaire pour que votre chiot puisse jouer avec son congénère.

Sinon, tournez-vous directement vers l’école du chien pour participer à des cours de socialisation où il rencontrera tout type de chiens, qui auront le même âge que le vôtre, et où il verra d’autres adultes et enfants que vous. Tout ce qu’il faut pour bien se socialiser.
Ce qu’il ne faut pas faire :

  • Ne pas le “surprotéger” : lorsque l’on a un petit chien, on a tendance à le prendre dans nos bras pour lui faire des câlins ou tout simplement parce qu’il ne veut pas avancer en laisse. Lorsque vous faites ça, vous l’empêchez de se socialiser. En effet, vous placez votre chiot sur un piédestal où il se sentira plus fort. C’est en faisant ça qu’en grandissant il demandera systématiquement vos bras par manque d’habitude, car il aura trop peur du contact avec ses congénères.
  • Ne le réconfortez pas : lorsque notre animal a peur, on a le réflexe de vite lui faire un câlin en le rassurant et en lui disant que tout va bien. Mais lorsque vous faites ça, vous faites tout le contraire, vous encouragez votre chien à avoir peur. Je m’explique, quand c’est un enfant qui a peur on peut lui expliquer pourquoi il ne faut pas avoir peur. Pour un chien, c’est plus compliqué, car il ne comprend pas réellement notre langue lorsqu’on lui parle, par contre il a vite appris que la caresse voulait dire “bravo”. Alors, quand vous le caresser pour lui dire “n’ai pas peur”, pour votre chien c’est comme-ci vous lui disiez “c’est bien, continu d’avoir peur”.La socialisation est ce qu’il y a de plus important avant l’éducation. Si votre chien est socialisé, il avancera dans la vie avec beaucoup plus de facilité et cela vous rendra la vie avec votre chien beaucoup plus agréable !

Janvier : les bonnes résolutions pour votre chien et vous !

Combien d’exercice par jour pour le chien… et ses maîtres ?

Le mois de janvier est la période des bonnes résolutions et « faire plus de sport » figure chaque année en tête des listes. Pour ne pas faire comme tous les ans et laisser tomber les tentatives de se mettre au jogging au plus tard à la fin du mois, cette année, il serait une bonne idée d’essayer autre chose : faire profiter son chien de la décision de consacrer plus de temps à l’exercice ! Mais combien de temps et quel exercice ?

Pour les humains, les experts ont établi le minimum nécessaire pour rester en forme et en bonne santé : 30 minutes d’exercice modéré par jour, par exemple une marche à une vitesse soutenue. Votre chien sera heureux de partager ce moment avec vous : ce temps d’exercice correspond au minimum vital d’exercice de toutes les races, excepté pour certaines ! Pour les humains comme pour les chiens, ces 30 minutes peuvent être divisées en deux fois 15 minutes. Les chiens grands et dynamiques, comme les bergers, les chiens de traîneau comme les huskys, les chiens de chasse comme les setters, de course comme les lévriers ont cependant besoin de se dépenser bien plus : ils seront heureux avec des maîtres sportifs qui font de la course à pied pendant au moins une heure plusieurs fois par semaine.

Pas besoin cependant d’être marathonien : une marche rapide de deux fois 15 minutes et la possibilité pour le chien de courir en liberté le plus souvent possible est un minimum facile à réaliser. Lui lancer une balle à rapporter le plus loin possible, l’inviter à chercher un objet caché de façon à le faire s’agiter, le faire tirer sur une corde   pendant quelques minutes par jour sont autant d’activités qui peuvent se transformer en exercice pour le chien comme pour son maître. Voir son chien heureux de bouger est une belle motivation de prolonger ces moments sportifs !

Il n’y a pas que nous qui prenons du poids en hiver !

La pluie, le vent, le froid contre la chaleur douillette de la maison… la tentation de raccourcir les balades quotidiennes avec son chien pendant l’hiver est grande ! Et il n’y a pas que notre tour de taille qui augmente avec les jours qui rallongent… les chiens sédentaires prennent eux aussi du poids et c’est tout aussi mauvais pour leur santé que pour la nôtre !

Un chien en surpoids risque la même triste litanie de problèmes articulaires aux pattes et aux épaules, des problèmes cardio-vasculaires et de diabète. C’est que le chien comme l’homme ont, à l’origine, parcouru en moyenne jusqu’à 20   kilomètres par jour à la recherche de nourriture. Certaines races de chiens ont été créées pour la chasse, comme les retrievers ou les lévriers, ou pour le travail , comme les chiens de berger, et rester toute la journée au chaud à attendre la gamelle ne correspond pas au rythme de leur métabolisme. Certaines races, comme celles des labradors, sont réputées pour être particulièrement   portées sur la nourriture et s’ils n’ont pas l’occasion de se dépenser régulièrement   en conséquence, ils deviennent vite trop gros.

Faire maigrir son chien est plus facile que de s’imposer un régime à soi-même : il suffit de lui donner moins à manger. Et de bien fermer le frigo et le placard de cuisine ! Des croquettes light existent pour toutes les races et toutes les tailles et facilitent le respect des calories recommandées et indiquées sur les sacs.

Il ne faut pas oublier de réduire le nombre de calories, toutes les petites friandises, comme biscuits, lamelles ou bâtonnets à croquer pour nettoyer les dents. Et de ne pas ajouter à la gamelle quotidienne des croûtes de fromage et autres restes de saucisson ou de jambon !

Les femelles et les mâles stérilisés risquent une prise de poids en prenant de l’âge, la quantité de leur nourriture est alors à surveiller constamment.

Pour chaque chien est valable le même principe que pour les humains : il ne faut pas que la nourriture reste le seul plaisir quotidien : plus il y a d’autres distractions, comme jeux, promenades, découvertes, tâches à accomplir, moins il sera tentant de   compenser le manque d’autres plaisirs par de la nourriture !

Et vous, quelles sont vos résolutions ?

A l’école du chien nous vous proposons des sports à pratiquer avec votre chien, n’hésitez pas à nous contacter !

Que faire lorsque l’on perd notre chien ?

« Perdu : Loulou, Beagle de 3 ans… »

Ce genre d’affichette collée sur réverbères, arbres et clôtures témoigne d’un véritable cauchemar : notre chien, compagnon de notre vie quotidienne a  disparu,  s’est perdu on ne sait pas où, on ne sait pas ce qu’il devient, s’il est encore en vie…

Les chiens s’échappent et se perdent, parfois effrayés par un bruit, parfois poussés par leur instinct de chasse à poursuivre une proie dans un terrain inconnu. Une fois leurs repères perdus, les chiens paniquent et ne retrouvent plus le chemin du retour. Quand ils se sont échappés à un endroit de promenade, dans un environnement inconnu, c’est pire : s’ils finissent, grâce à leur odorat, par retrouver leur point de départ, le plus souvent, leurs maîtres affolés ne sont plus sur place, partis à leur recherche…

Que faire ? Quand votre chien s’échappe  en votre présence, l’essentiel est de rester à l’endroit  d’où il  est parti. Essayez d’alerter quelqu’un qui peut attendre près de la voiture ou à la maison et ouvrir le portail, mais surtout restez sur place, même si cela devait durer des heures ! Dans la majorité des cas, le chien retourne à l’endroit d’où il est parti. S’il ne trouve alors pas son maître, il panique. Et dans cette panique, il va courir n’importe où, peut-être même sous une voiture.   En l’attendant, prévenez la police, les refuges, les vétérinaires…

Quand vous supposez que le chien erre dans un bois ou un terrain particulier, il est recommandé d’installer une trace olfactive partant des quatre directions vers un endroit central où on attendra le chien : en tirant un vêtement porté  du maître derrière soi pour renforcer l’odeur. Pourquoi ne pas simplement appeler le chien ? Parce qu’un chien qui panique n’a plus rien à voir avec le gentil chien de famille ! Il se comporte maintenant en mode instinctif, comme un animal sauvage : il va fuir les voix et les appels et se cacher. La seule façon de l’atteindre reste l’odorat. Même un chien d’habitude pacifique qui s’est par exemple blessé lors de sa fugue et ne peut plus avancer, montre les crocs et ne permet pas qu’on l’approche. Dans ce cas, il faut s’asseoir tranquillement et prendre le temps de se glisser lentement vers le chien jusqu’à ce qu’il retrouve ses esprits et comprenne qu’on est venu le sauver !

Votre chien a fugué ? Contactez les vétérinaires des environs, la gendarmerie, les refuges, mais aussi des organismes tel que les associations, centre canin…

Pourquoi certains chiens sont plus fugueurs que d’autres ?

Peu importe la race, quand ils sentent la présence d’une chienne en chaleur, il peut arriver aux  mâles de suivre leur  instinct et de fuguer pour aller la voir.  Mais il y a également des femelles fugueuses, et certaines races le sont plus que d’autres. Les chiens de chasse, et particulièrement ceux à l’odorat très développé, comme les beagles, par exemple, auront plus de mal à maîtriser leur envie d’aller poursuivre une proie potentielle qu’un chien de troupeau ou un chien de garde.

Certaines races, comme par exemple les loulous de toute taille, utilisées depuis des générations comme chiens de garde ( ou de compagnie pour les plus petites), sont réputées pour leur manque d’envie de fuguer.

Cependant, un chien jeune et dynamique qui reste seul toute la journée dans un jardin sans autre animation que le facteur déposant le courrier dans la boîte aux lettres à côté du portail, risque d’essayer de trouver une possibilité de s’échapper pour aller explorer les environs. Tout comme un chien qui s’ennuie et qui manque d’exercice. Quand on a choisi un chien de chasse ou de travail, il faut donc veiller à l’occuper suffisamment pour qu’il n’ait pas besoin d’aller voir ailleurs.