La musique adoucit les mœurs … et les chiens !

Faire écouter de la musique à son chien peut être une expérience parfois surprenante  !

Les mélomanes le confirmeront :   même s’ils ne partagent pas forcément les préférences musicales de leurs maîtres, les chiens ne sont pas indifférents à la musique. Quand ils entendent certains instruments comme des clarinettes, des cors ou des saxos, ils peuvent se montrer intrigués, ou même commencer à hurler, tout comme lorsqu’ils entendent des longues notes jouées au violon ou chantées.

Des chiens à l’oreille très musicale …

Comme chez les humains, il y a des chiens qui ont l’oreille musicale plus que la moyenne. Le compositeur Richard Wagner, par exemple, se servait de son cavalier king charles pour   vérifier l’effet de ses compositions : en les jouant sur le piano, il observait les réactions du chien assis sur un tabouret. Selon la clé musicale utilisée, certaines mélodies provoquaient un tranquille battement de la queue du chien, alors que d’autres l’excitaient visiblement.

Le bulldog du compositeur   anglais Elgar était encore plus fort : lors des répétitions, il grognait quand les choristes chantaient faux …

Si la musique influence les vaches…

Depuis, les chercheurs ont consacré de nombreuses études à l’oreille musicale des animaux. Après avoir constaté que les vaches donnaient plus de lait en écoutant de la musique enjouée et harmonieuse de Mozart alors que leur productivité diminuait quand les étables étaient sonorisées par de la musique Rock.

… alors que dire des chiens !

Les recherches ont confirmé que les chiens ont des préférences musicales très nettes : la chercheuse Deborah Wells de l’université de Belfast, par exemple, a exposé les chiens dans un chenil à différents types de musique, ainsi qu’aux sons de conversation humaine et au silence. Elle a observé leur attitude alors qu’ils écoutaient une compilation de musique pop de Britney Spears, Bob Marley et Robbi Williams, de la musique classique de Grieg, de Beethoven et de Vivaldi, et des enregistrements de groupes de heavy métal comme Metallica. Pour vérifier que les chiens réagissaient bien aux sons de la musique, elle leur a fait également écouter des sons des conversations humaines et des moments de silence. Les réactions étaient très différentes selon le genre de la musique. Quand les chiens écoutaient du heavy métal, ils s’agitaient et commençaient à aboyer. La musique pop et les conversations humaines provoquaient la même réaction que le silence : l’indifférence absolue. Par contre, l’écoute de la musique classique les apaisait visiblement : les chiens s’arrêtaient d’aboyer, et se couchaient, calmés.

Des adeptes du classique !

Il est bien connu que les différents styles de musique influencent l’humeur des humains qui les écoutent : alors que la musique grunge favorise l’agressivité, la fatigue et la tension, la musique classique, notamment celle de Haydn, de Mozart, de Beethoven, aux mélodies claires et aux harmonies et rythmes agréables, atténue le stress et peut améliorer l’humeur.

La conclusion de la chercheuse : les chiens sont aussi délicats que les hommes en ce qui concerne les préférences musicales. Ce qui paraît logique, quand on pense à la définition du philosophe Emmanuel Kant : La musique est la langue des émotions. Or, les études les plus récentes du cerveau des chiens ont révélé qu’ils ont des émotions très similaires aux nôtres, pour ne pas dire, les mêmes !

 

D’après le livre de Stanley Coren, Secrets des chiens, Editions Payot

 

 

 

Ma première acquisition d’un chien

Aujourd’hui, c’est le grand jour, vous avez décidé de franchir le pas et de faire votre première acquisition d’un chien. Cependant, vous vous posez beaucoup de questions. Vais-je prendre un chiot ou un adulte ? Plutôt un chien de refuge ou un chien d’élevage ? Un chien de race ou un croisé ? Tant de questions auxquelles je vais vous répondre pour orienter votre choix final.

Un chiot ou un adulte ? 

Si votre choix se tourne vers un chiot, pensez qu’il faudra tout lui apprendre. La propreté, se tenir correctement lors de vos absences qu’il se comporte correctement en extérieur au contact d’autres personnes et d’autres animaux, bref l’éduquer et le socialiser. C’est indispensable à sa bonne éducation. Il va falloir lui consacrer du temps. Cependant, en le prenant jeune, vous aurez plus de facilité à l’éduquer et à l’habituer à votre mode de vie.

Vous ne souhaitez pas passer par la case propreté et destruction, alors, optez pour un adulte avec qui, généralement, vous ne rencontrerez pas ces soucis-là. Par contre, le caractère est plus affirmé donc plus compliqué à faire évoluer. Qu’il vienne de refuge ou d’élevage, il a passé une partie de sa vie sans vous. Alors, quand vous l’adoptez, vous le prenez avec son passé.

Un chien pur race ou un croisement ?

C’est un choix qui vous aient propre. C’est sur votre mode de vie et sur ce que voulait faire avec votre futur compagnon canin qu’il faut se poser la question. Vous êtes sportif ? vous aimez ou non le toilettage ? Vous voulez qu’il vous suive partout ? Posez-vous les bonnes questions. N’hésitez pas à vous faire aider par un professionnel qui vous aidera dans ce choix. Surtout, ne craquez pas que sur un physique ! On voit encore beaucoup trop d’acheteur qui craquent pour un petit nounours de 2 mois et qui ne s’attendait pas qu’adulte il pèse 60 kg.

Comment l’accueillir pour son arrivée à la maison ?

Avant son arrivée à la maison, il faut que les règles soient bien mises en place et respectées par toutes les personnes du foyer. Désignez-lui son “dodo”, un endroit où il pourra être tranquille sans être dans le passage. Éviter de le mettre dans la chambre, même si ce n’est pas sur le lit, le jour où vous voudrez l’enlever il ne comprendra pas et risque de vous le faire comprendre à sa manière (aboiement, hurlement, destruction …). Même si son arrivée est très attendue, ne vous jetez pas sur lui. Votre nouveau compagnon arrive dans un nouvel environnement où il va avoir besoin de temps pour s’acclimater, laissez-le découvrir calmement sa nouvelle maison.

Voilà quelques conseils de base pour accueillir au mieux votre premier chien. Si son acclimatation est difficile, tournez-vous vers un éducateur canin professionnel pour vous aider.

À vous de jouer.

Clément.

 

 

Mon chien ne m’écoute plus quand il y a d’autres chiens !

“Mon chien est ingérable en présence d’autres chiens”, “il ne fait plus attention à moi lorsqu’il y a des congénères”, toutes ces phrases que j’entends lorsque les maîtres font des cours d’éducation avec leur animal de compagnie. En effet, tout seul au milieu d’un champ, sans personnes, sans chiens, tout se passe à merveille. Par contre, s’il vient une perturbation telle qu’un copain canin, c’est le drame. Tous les acquis que l’on pensait avoir se sont envolés. Alors, pourquoi et comment faire pour que cela ne se reproduise pas ?

  • Créer un lien avec lui : est-ce que votre animal vous regarde lorsque vous l’appelez ou même lorsque vous lui donnez un ordre ? Si ce n’est pas le cas, il faut déjà commencer par ça. Si votre chien vous regarde lorsque vous communiquez avec lui, vous aurez beaucoup plus de chances qu’il réponde à votre commandement. Pour ça, vous pouvez vous aider d’un jouet sonore. Appuyez brièvement dessus lorsque vous l’appelez et récompensez-le en lui donnant lorsqu’il vous regarde. Essayez au fur et à mesure de vous débarrasser de ce jouet pour que la meilleure récompense ce soit vous et vos caresses.

 

  • Apprenez-lui des bases solides seul : avant de vous mesurer aux autres congénères, apprenez-lui les bases d’éducations (assis, revient, ne pas bouger …). Au fur et à mesure, augmentez la difficulté de l’exercice. Si votre chien répond correctement à ses ordres, il aura plus de facilité à répondre avec des stimulations extérieures.

 

  • Ne lui interdisez pas tout : lorsque vous rencontrez une autre personne et son chien en ballade, n’hésitez pas à poser la question si les 2 congénères peuvent jouer ensemble (s’ils sont sociables). Dans un premier temps, cela continuera la socialisation, et ça permettra aussi à votre chien de se défouler et d’accepter plus facilement son retour vers vous. Plutôt que de lui interdire sans arrêt le contact des autres amis canins, laissez-le se défouler pour moins le contrarier.

Si vous rencontrez des difficultés, vous pouvez vous faire aider par un éducateur canin de l’école du chien qui sera vous conseiller sur la marche à suivre.

Maintenant, c’est à vous de jouer.